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un soutien à l'adoption

La santé des enfants adoptés

Cf les pages du Dr Chicoine dans le livre "L'enfant adopté dans le monde" publié à Montréal sur :

Bien qu'abandonnés, affamés, infectés ou souvent anxieux avant l'arrivée dans un pays d'accueil, les enfants de l'adoption internationale vont pour la plupart récupérer et grandir vers le meilleur, avec une vitesse qui force l'admiration et les limites du biologique. Mais à condition qu'on reconnaisse clairement leurs besoins de base. Grâce aux contributions scientifiques récentes sur le développement du cerveau du foetus et du nourrisson, les parents disposent maintenant de guides de plus en plus précis pour veiller à la nutrition, au contrôle des infections et au développement harmonieux de la motricité, des compétences et de la sécurité affective du nouvel arrivant.

Evaluation médicale :

Avant de parler de troubles du comportement, de troubles de l'attachement ou de difficultés d'adaptation, il est essentiel de vérifier avec votre médecin traitant ou avec votre pédiatre qu'il n'y a pas d'explication médicale aux problèmes de votre enfant.

Ne jamais oublier que beaucoup d'enfants adoptés à l'étranger peuvent être porteurs de pathologies fréquentes dans leur pays d'origine mais quasi inconnues en France ; il est donc indispensable de les faire examiner par des pédiatres spécialisés en maladies tropicales

Ne jamais oublier non plus que beaucoup d'enfants adoptés à l'étranger ont des carences alimentaires pré et post-natales plus ou moins importantes, et qu'une alimentation adéquate en quantité et en qualité est indispensable non seulement pour le développement staturo-pondéral mais aussi pour le développement du cerveau sur le plan anatomique et fonctionnel. Si nécessaire prendre l'avis d'un(e) diététicienne ou d'un médecin nutritionniste.

Penser aussi que beaucoup d'enfants adoptés ont vécu quelques semaines, quelques mois ou parfois quelques années sans recevoir beaucoup de stimulations tactiles, visuelles, sonores, kinesthésiques, olfactives et gustatives. Leur cerveau a manqué de stimulations pour se développer. Ils ont donc souvent un retard de développement par rapport aux bébés nés dans une famille accueillante et chaleureuse. Si nécessaire le faire examiner par un neuropédiatre.

Françoise Hallet

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